La coupe du monde 2022 s’annonce palpitante avec son lot de représentants très intéressants. Suite aux derniers matchs de qualifications, tout le monde connaît déjà les nations qui représenteront la zone Europe. La Suisse fait partie de ces équipes qualifiées et qui porteront haut les couleurs du drapeau national. Point sur la sélection suisse de football.
La Suisse occupe la 14e place du classement FIFA et est sous la direction de Murat Yakin. Par ailleurs, l’ancien attaquant du Stade rennais, Alexander Frei demeure le meilleur buteur de la sélection. Il compte à son actif 42 réalisations.
Lors de sa toute première participation aux Jeux olympiques en 1924, la Suisse décroche la médaille d’argent. De plus, elle réussit à atteindre trois fois de suite l’étape des quarts de finale de cette compétition mondiale (1934, 1938 et 1954).
L’équipe nationale connaîtra un creux à partir de 1966. Ensuite, elle retrouvera une compétition internationale en 1994 lors de l’édition de la coupe du monde de cette même année. Par la suite, il faudra patienter jusqu’en 2006 pour revoir la Nati à la coupe du monde et depuis elle est toujours présente à cette compétition. La Suisse a aussi pris part à 5 phases finales de l’Euro. L’année 2021 est celle où la Nati a signé sa meilleure performance. En effet, elle a pu se qualifier pour les quarts de finale.
L’équipe nationale de Suisse a réussi à se qualifier pour la coupe du monde 2022 en ne perdant aucun de ses matchs. Voici d’ailleurs un récapitulatif des différents résultats de la sélection suisse sur les 7 derniers matchs.
Le 8 septembre 2021, toujours dans le cadre des qualifications pour la coupe du monde 2022, elle fait un match nul contre l’Irlande du Nord. Elle obtient le même résultat contre l’Italie le 5 septembre 2021. Au vu de ces résultats, vous vous rendez compte que la Suisse n’a perdu aucun de ses matchs comptant pour les qualifications à la coupe du monde.
Malgré un parcours en qualification louable, il est important de faire ressortir les éléments de forces de cette équipe ainsi que les points à améliorer.
La Suisse peut compter sur Yann Sommer, un gardien de classe mondiale qui a prouvé pendant l’Euro précédent tout le bien qui se dit de lui. En effet, le gardien Suisse est un atout considérable en face des buts. Évoluant dans le club de Borussia Mönchengladbach il a montré qu’il méritait sa place au sein de cette équipe nationale. Cela se traduit par les prestations de haut vol qu’il fait en réalisant des parades d’une très grande classe.
Offensivement, il y a assez d’éléments intéressants du côté de la sélection Suisse. Avec un certain Haris Seferovic, toujours prêt de la cage adverse, ou Xherdan Shaqiri et Breel Embolo pour apporter de la folie. L’entrejeu dirigée par Granit Xhaka est assez fourni et séduisant dans le système instauré par le sélectionneur Mirat Yakin.
La zone défensive de la Suisse semble avoir quelques difficultés. En effet, même si le cuir circule assez bien, la défense Suisse s’expose trop souvent. Ceci rend la tâche d’autant plus difficile à la défense centrale.
Depuis le tout premier match de la sélection Suisse en 1905, les tenues n’ont pas beaucoup changé. En effet, la tenue est composée d’un maillot de couleur rouge, un short blanc et des chaussettes de couleur blanche pour les matchs à domicile. À l’extérieur, le kit est composé de maillots et chaussettes de couleurs blanches et d’un short rouge. Il peut arriver que l’équipe utilise un maillot parfois entièrement rouge ou complètement blanc.
Jusqu’en 1992, le symbole de la Suisse, la croix suisse était bien visible sur les kits. Par la suite, la croix est remplacée par le logo représentant l’Association suisse de football. Ce logo renferme aussi une croix suisse.
Après avoir longtemps collaboré avec l’équipementier Adidas, la firme nationale Blacky remplace l’ancien équipementier en 1990. Plus tard, le fabricant d’origine italienne Lotto signe un contrat de 4 avec l’équipe Suisse. Depuis 1998, la sélection Suisse est habillée par l’équipementier Puma.
La sélection Suisse porte aussi le surnom de « Nati ». Il s’agit de l’abréviation de Nationalmannschaft qui veut dire en français « équipe nationale ». Ce nom représente le surnom officiel de la sélection pour la FIFA. Cependant, l’Association Suisse de football ne l’utilise pas.
La Suisse est composée d’un nombre important d’immigrés. La plupart viennent des Balkans fuyant les guerres de Yougoslavie. Bon nombre de descendants de ces immigrés font partie des joueurs de l’équipe nationale. La sélection compte des joueurs originaires du Kosovo comme Behrami, Shaqiri et Xhaka, la Macédoine comme Mehmedi et Dzemaili.
L’équipe regroupe aussi des joueurs d’origine croate (Gavranovic), italienne (Barnetta et Benaglio), espagnole (Senderos, Cabanas), turque (Derdiyok, Inler), capverdienne (Fernandes) et ivoirienne (Djourou).
D’après une infographie analysant les différents liens entre les joueurs et d’autres pays, la sélection Suisse est l’une des équipes les plus multiculturelles. Pour Fabien Ohi, ce nombre important d’immigrés dans la sélection est dû à certaines spécificités du pays. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il se retrouve sur le terrain, la différence culturelle est très vite oubliée.
Ils font preuve d’une collectivité sans faille et s’offrent entre eux un soutien inconditionnel. Comme toutes les équipes, la sélection Suisse a son lot de déboires, cependant leur méthode de gestion de crise donne l’impression qu’ils n’ont jamais de problème.